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C'est la fête du slip avec Vince
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C'est la fête du slip avec Vince
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15 juillet 2007

Mon séjour chez Simon !

simon01Bonjour à tous !   

Et bien dites-moi, je ne vous félicite pas, vous n'avez pas été super discrets !!! Je vous ai entendu pleurer comme des limaces déprimées pendant mon absence. Bah alors ??? Je vous ai manqué tant que ça ? Ce n'est plus de l'amour, mais une passion intense qui brûle au plus profond de votre petit coeur meurtri et tout ça rien que pour moi ? C'est beaucoup trop voyons !!! Il va falloir vous reprendre ! Bon, j'ai une excellente nouvelle pour vous : Je suis de retour ! Merci pour les nombreux messages que vous m'avez envoyé, je vais essayer de répondre à tous (j'ai déjà commencé).

Comme vous l'avez donc remarqué (c'est le moins que l'on puisse dire... Certains étaient même à la limite de l'agonie), je me suis absenté quelques jours ! Non je ne suis pas allé tricoter des pyjamas et des chaussettes en laine de moutons sauvages aux ours blancs d'Arctique, non je ne suis pas allé danser avec Maïté dans une boîte de nuit échangiste de la Côte d'Azur, non je ne suis pas allé me faire dorer le fendu sur une plage de nudistes dans le Nord Pas-de-Calais, non je n'ai pas épousé Eva Longoria... Vous voulez savoir ? Et bien je suis allé passer quelques jours en Auvergne chez mon pote Simon Laurent qui m'avait gentiment invité. Condat en Combrailles vous connaissez ? C'est un peu le trou du cul du monde, mais en plus propre.

Petit cours de géographie :
Condat en Combraille est une commune rurale située à l'ouest du département du Puy-de-Dôme
 
à 50 km de Clermont-Ferrand. Elle appartient au canton de Pontaumur.

Mais commençons par le tout début :

Nous sommes lundi 09 juillet 2007 (bah oui, car si je commence à vous raconter mes vacances de l'année dernière, on n'a pas terminé ! Soyez raisonnables !). Il est 9h30 quand mon radio-réveil se met à jouer une chanson de Diam's... Croyez-moi, ça donne pas envie de rester coucher ! Je me lève... Et je te bouscule, tu n'te réveilles pas, comme d'habitude. Je prends ma douche (enfin quand je dis que je prends ma douche, je veux dire que je me lave, je n'ai pas démonter ma salle de bain pour l'emporter en Auvergne. Non mais vous imaginez : « Tiens Simon, pour te remercier pour ton invitation, je t'ai apporté mon bidet... Alors heureux ? »... Non, faut pas déconner !). Je mets mes valises dans le coffre de la voiture (c'était d'ailleurs une bonne idée car si je les avais déposées chez ma voisine, je n'aurais rien eu à me mettre sur le trou duc pendant mon séjour) et branche mon petit GPS ! (Mais si, vous vous souvenez, la petite dame dans la petite boîte qui me donne la route à suivre ? Bon là, c'était un peu plus long pour elle que de m'emmener sur Paris. Mais elle est cool, elle ne s'est jamais plainte de courbatures).   

Le trajet se passe super bien. Je m'arrête dans une station service pour donner à manger du super sans plomb 98 à ma tuture, puis dans une autre pour faire pleurer mon haricot magique et enfin une fois encore pour passer un petit coup de téléphone à ma soeur (en fait, la fille de mes parents qui est aussi la petite fille de ma grand-mère). Soudain, après plusieurs heures de route sous une pluie de bovin en dépression, j'entends madame GPS me dire « Vous êtes arrivé à votre destination ». Hein ? Quoi ? Tu me fais une blague ? Tout ce que je vois autour de moi, c'est des vaches, des champs, une poste fermée, un bureau de tabac fermé et une enseigne de boulanger qui n'existe plus ! Waaazzzzaaaaaaaaaaaaaa ! Y'a eu la guerre ici ou quoi ? Je sors mon portable de ma poche (bah oui, je ne le range pas dans mon slip... En même temps, je ne pourrais pas, y'a plus de place) et appelle Simon pour qu'il m'indique la route pour me rendre jusqu'à chez lui.

- Allo ?

- Salut Simon, c'est Vincent !

- Ah Vincent ! Super ! Trop de la balle ! Comment je suis content !!! Je m'impatientais !!! Quel honneur d'avoir la star de Meaux chez moi (Bon j'en rajoute un peu j'avoue... Bon ok, j'en rajoute beaucoup ! Mais il aurait pu dire ça !).

- Je suis arrivé ! Enfin je crois ! Tu ne m'avais pas parlé d'une ville avec des magasins et tout et tout ? Parce que là, à part un chien qui vient de pisser sur mes pneus et une petite vieille qui me regarde en se demandant de quelle planète j'arrive, je ne vois pas grand monde !

- Attends, je téléphone à Mathieu et on vient te chercher... D'ici 20 minutes ça va ?

- Ok je vous attends.

50 minutes plus tard, alors que je commence à avoir les rhumatismes de Michel Serrault et des toiles d'araignées un peu partout, je vois enfin la voiture rouge de Mathieu débouler dans le centre ville (enfin, dans le centre de ce qu'il reste de la ville). La portière s'ouvre (bah oui, ils ne sont pas passés par le coffre), Mathieu et Simon en sortent et là nous sommes tellement contents de nous revoir que nous nous retrouvons tous les trois à danser le haka, la danse Maori des All Blacks sur la petite place ! (Je rajoute un peu d'effets spéciaux, ça fait mieux). Simon me demande de les suivre en voiture. S'en suit une course poursuite éffrénée dans les rues sinueuses du Puy-de-Dôme ! Nous voici arrivés ! Je fais vite la connaissance de Banjo, le chien de Simon, (le bon pépère à son papa quoi), mais aussi des deux chattes dont l'une venait de donner naissance à deux adorables petits chatons (si elle avait donné naissance à des crocodiles, je crois que j'aurais décliner l'invitation) et dont l'autre semblait elle aussi attendre des petits (mais c'était juste du gras). Je suis reçu comme un prince, c'est que mon ami Simon ne fait pas les choses à moitié. Repas de fête, chambre avec vue sur le jardin fraichement tondu et stripteaseuses orientales ! (Nous tenons à nous excuser auprès de nos charmants lecteurs pour l'erreur qui s'est malencontreusement glissée dans cette dernière phrase).

simon03Mardi 10 juillet 2007 (c'est le lendemain en fait, pour les neuneus). Il fait un temps magnifique... Pour les agriculteurs ! En effet, il va pleuvoir comme vache qui prend des durétiques toute la journée ! Mais c'est pas grave, nous avons tellement de choses à nous raconter que nous ne voyons pas le temps passer (bon ok, nous nous sommes levés en début d'après-midi, ça aide). Mathieu doit rentrer chez lui pour passer une visite médicale. Je tiens d'ailleurs à rassurer ses nombreuses admiratrices (je pense notamment aux pensionnaires de la maison de retraite de Chamalière), c'était juste pour un boulot, il n'a rien le petit Mathieu ! Enfin rien de visible à l'oeil nu du moins. Une fois débarrassés de lui (parce que les enfants, ça va bien 5 minutes ! Oups... Pas taper Mathieu... Promis ?), Simon et moi décidons de nous regarder un petit DVD tout en discutant de nos carrières respectives... Il y a tout d'abord ce livre qu'il vient de sortir et qui cartonne déjà un peu partout en Europe, mais aussi notre projet en commun qui avance à la vitesse de la lumière (d'une bougie, mais de qualité) et de nos prochains tournages (effectivement, Simon a pour projet de tourner dans un téléfilm aux côtés de Régine, un remake à la française des feux de l'amour. Quand à moi, Steven Spielberg me fait toujours de l'oeil pour son prochain long métrage, mais comme je suis déjà sur un projet sérieux avec Luc Besson, j'hésite encore...). Ouh là, que le temps passe vite quand on papote. Il est déjà 19h00 et notre estomac commence à chanter le chant du partisan. Nous décollons nos chalutiers du canapé et allons sur Pontaumur (une petite ville voisine) pour faire quelques courses. Nous mettons cinq bonnes minutes à choisir notre repas dans les rayons du magasin et 30 minutes avec le caissier qui semblait aussi vif qu'une carpe en léthargie. Petit passage dans un bar très sympa de la ville, puis retour chez Simon pour passer la soirée à discuter.

Mercredi 11 juillet 2007. Le beau temps est enfin au rendez-vous. Je commençais à me demander si je n'allais pas voir débarquer des pingouins dans le jardin !!! Aujourd'hui c'est visite de Clermont-Ferrand ! Dans un premier temps, j'emmène Simon chercher son vespa au garage ! Là, nous y retrouvons des gens très sympathiques. Une secrétaire qui ressemble à un pellican en préretraite et un employé aimable comme un bouc torcionaire qui aimerait faire payer à Simon une réparation sous garantie. Une fois le vespa récupéré nous voici tous les deux en route sur cette machine infernale vers le café « L'Australian » (sur la grande place de Clermont) pour rejoindre notre ami Mathieu. Bon j'avoue au début, je ne faisais pas le malin (surtout dans les virages) et j'étais aussi stressé qu'un Putois chez Yves Rocher, mais on y prend vite goût ! Bon, le seul truc, c'est que j'avais un casque un peu petit pour ma grosse tête bien pleine et que du coup, j'avais un peu la tronche comprimée à l'intérieur me donnant l'aspect d'un vieux cul tout ridé de charpet centenaire. Nous arrivons au lieu de rendez-vous, il fait super beau, on se croirait en été. Mathieu ne mettra pas bien longtemps pour nous rejoindre. Pour rassurer son fan-club (notamment les pensionnaires du ZOO de Vincennes) sachez que sa visite médicale a été plus longue que prévue (vu le cas), mais que tout c'est bien passé ! La journée s'achève déjà et ils nous faut penser à rentrer. Simon part le premier sur son vespa (Le Vespa est un scooter breveté le 23 avril 1946. Le mot Vespa signifie « guêpe » en italien, nom choisi par Enrico Piaggio lui-même en découvrant le prototype du modèle. Oui je sais, j'ai une culture qui dépasse la moyenne nationale, mais je ne le fais pas exprès, je suis né avec cette intelligence hors norme).

Le Vespa de Simon peut facilement monter jusqu'à 80 km/h ! Il décide donc de partir le premier car il va lui falloir beaucoup de temps et de courage pour rejoindre Condat en Combrailles. Pendant ce temps, Mathieu s'improvise guide touristique et me fait visiter la ville. Enfin, il essaye... Il est tellement convainquant que je finis par me demander s'il n'est pas Parisien finalement ! Puis, il me raccompagne jusqu'à ma superbe clio (arrière propulsif, capot effilé, les lignes extérieures de la Clio dessinent une séduisante goutte d'eau. Une fluidité naturelle qu'incarne le trait de lumière courant sur les flancs et l'arrière de sa carrosserie. Idéale pour moi quoi !) et nous voilà partis nous aussi vers le ville fantôme. Après un bon quart d'heure où je tente, tant bien que mal, de suivre Mathieu Schumarer, v'là ti pas que nous retrouvons notre Simon international qui avance fièrement (il faisait un bon 50 km/h) sur son Vespa, droit comme la tour eiffel et concentré comme une tomate du potager de mémé Paulette (il fallait bien que je case ma grand-mère quelque part, elle a des fans !!!). Mathieu se place devant lui et moi juste derrière et nous voici tous les deux en mission d'escortage de notre vieil ami Simon ! 40 km à rouler tous les trois à 50 km/h, je peux vous dire qu'on ne s'est pas fait que des amis sur la route ! Mais ce n'est pas grave, le plus important c'est que notre ami Simon a pu grâce à nous, rentrer sein et sauf (comme ça, il a pu nous faire à manger... Bah oui, fallait quand même pas déconner ! On a eu droit à un merveilleux... Paquet de chips !). Il est tard, Simon est fatigué, cette journée remplie en émotions pèse lourd sur ses frêles épaules. Avant d'aller nous allonger le mou nous aussi, Mathieu et moi improvisons une petite soirée « Z'y-vas ». Mathieu, si tu me lis (enfin si tu sais), sâche que j'ai « grave kiffé la night bouffon ». mdr .

simon02Jeudi 12 juillet 2007. Aujourd'hui, c'est journée Koh-Lanta ! Direction le lac pour aller faire du catamaran. Même si Simon a déjà fait de l'optimiste, on ne peut pas dire qu'il le soit tellement à l'idée de naviguer sur ce truc ! Quand à Mathieu, il m'affirme qu'il a regardé sur internet la veille pour voir comment ça fonctionnait ! Bref, soit je fais dans mon slip maintenant, soit je me lance à l'eau et advienne que pourra. Comme je ne veux pas parfumer toute l'Auvergne, je décide de leur faire confiance. Mathieu Prost nous emmène donc jusqu'au lieu du drame et là, une charmante jeune femme en bikini noir, qui se faisait bronzer la rondelle au soleil, nous prépare notre catamaran. Nous montons à bord aussi rassurés que des veaux dépressifs à l'abattoir et nous voici parti pour deux heures de gros n'importe quoi. Pas un souffle de vent à l'horizon. Même pas un vieux pet de gardon mal élevé pour nous aider à avancer... Cependant, nous arrivons quand même à nous éloigner de la rive et au bout d'une bonne heure, nous voici perdus en plein milieu du lac, dérivant au gré du courant vers nulle part. Les minutes passent à une vitesse folle... Il est déjà l'heure de rentrer, mais impossible d'avancer. A défaut du vrai, un vent de panique envahit le catamaran. Simon se met à crier « A l'aide » en espérant que quelqu'un puisse nous entendre et vienne nous chercher. (Je tiens à préciser qu'il faisait de l'humour car il s'en est sorti comme un chef pour diriger la bête).

Le soleil tape aussi fort que Zinedine Zidane lors de la finale de la coupe du monde 2006 et on commence sérieusement à se dessécher comme des vieilles loutres. Maintenant c'est sûr, nous allons mourir aujourd'hui ! Et bien non, comme nous sommes super balaises (on peut même parler de Dieux), nous avons quand même réussi à retrouver la terre ferme, poussés par une petite brise divine. En arrivant, la femme du patron nous avoue qu'elle a vu que nous étions en difficulté à cause du manque de vent, mais qu'elle n'a pas jugé bon de venir nous chercher car on se débrouillait très bien et qu'il était très rare de voir revenir les gens tout seuls avec ces conditions météo. Bref, en français ça veut dire qu'on est grave des pros ! Bon ok, ce n'est pas un scoop pour vous mes chers lecteurs, mais c'est bon à signaler quand même ! En Auvergne, les gens sont super sympas et le patron, un peu embarrassé par notre petite mésaventure, nous offrira, pour compenser, un tour en canoë. A peine avons nous touché la terre ferme que nous voici donc déjà repartis à bord d'un autre engin infernal. Je me retrouve donc à pagayer à l'avant pour faire avancer le bazar, Mathieu à l'arrière pour diriger le bordel et Simon au milieu pour... Gueuler comme un bigorneau psychopathe. Il faut dire que le canoë n'était pas super stable et qu'on a manqué à plusieurs reprises de tomber à l'eau. Après toutes ces aventures, nous avions bien mérité un petit remontant. Nous sommes donc allés manger une bonne glace à la terrasse d'un bar qui surplombait le lac. Encore une journée de passée, il nous faut déjà repartir à bord de la voiture de Rémy Julienne... Euh Mathieu pour rentrer retrouver l'arche de Noé (Banjo et les 4 chats).   

Vendredi 13 juillet, c'est déjà le départ ! Après quelques mots échangés avec Simon, il est temps pour moi de retrouver ma petite vie de meldois (non non, ce n'est pas une insulte). Il y avait bien longtemps que je n'avais pas passé un aussi bon moment. Après plusieurs heures de route et de bouchons sous 34°, me voici de retour dans ma petite ville de Meaux.   

J'espère que ce petit compte-rendu vous aura fait plaisir. Je vous ai épargné pas mal de choses comme la tenue de Simon pour aller se coucher (promis, je ne dirais rien... Même sous la torture), le ménage à l'aspirateur made in Mathieu où l'on retrouve plus de poussière après qu'avant son passage ou encore nos parties de ping pong dans le jardin (j'ai assuré comme un koala diabétique).

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Commentaires
L
Et bien voilà j'ai fini par le lire ce long récit de vacances à la Vince ... Merci pour le rire du matin.<br /> Bises Lisa
L
Et dire que je n'ai même pas le temps de lire ce passionnant récit si je veux pouvoir faire un coucou à tous mes amis !<br /> Bises
V
Bah en fait, j'ai essayé de téléphoner une première fois et ça ne passait pas... :D Alors j'ai fait quelques mètres de plus et c'était ok... :) Mais c'est vrai que les gens se prennent moins la tête là-bas et qu'ils sont vraiment sympathiques. :)
S
beau récit de vacances! mais as-tu noté qu'au plein milieu de nulle part, ton portable PASSAIT?<br /> ici, plus près de paris, ce n'est pas le cas!<br /> alors, trou du cul du monde ou jolie région touristique avec gentils gens?<br /> en tout cas, merci d'avoir partagé ces bons moments avec nous!
M
Enfin des nouvelles!!<br /> Tes expressions m'ont bien manqué tout ce temps(j'adore le caissier aussi vif qu'une carpe en lethargie!)<br /> Tu as l'air de bien t'etre eclater.<br /> Bisous
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